MESSAGE IN A BOTTLE
VERT CELADON - Bilan 2015 et Projet
Lorsque je pense à VERT CELADON et que je l'évoque auprès de mes amis, je dis souvent que je le vois comme une bouteille à la mer, métaphore qui m'est inspirée par ses lecteurs de par le monde, dont je ne sais rien, si ce n'est qu'ils me font l'amitié, j'oserai même dire l'honneur de me lire.
Quelques statistiques révélées par le dispositif Blogger, son site hébergeur, indiquent 17 984 vues à ce jour, depuis sa création en juin 2013, ce qui fait environ 580 vues mensuelles. Bien sûr il est majoritairement lu en France mais aussi dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis, qui arrivent en tête (2305 pages vues), puis la Russie (993), chiffres qui ne cessent de m'étonner, notamment pour les U.S.A, la Russie étant par tradition un pays francophile.
Il est clair, et j'en ai parfaitement conscience, que comparativement à bien des blogs, ces chiffres peuvent paraître insignifiants, mais je rappelle que VERT CELADON traite essentiellement de thèmes à caractère culturel, sujets qui par les temps qui courent ne sont pas, et c'est bien dommage, les plus prisés par nos contemporains ; enfin je dirais qu' il n'a que deux années et demi d'existence et que jamais je n'aurais imaginé, lorsque je l'ai créé, qu'il aurait cette audience. Il en va de la magie d'Internet, ce media souvent critiqué, et parfois à juste raison, mais qui pour ma part m'a permis de donner naissance à ce bébé qui grandit, requiert toute mon attention et une bonne partie de mon temps.
Cependant cette année 2015, je dois en convenir, aura été moins prolifique que les précédentes, pour des raisons personnelles sur lesquelles je ne m'étendrai pas mais qui ont freiné l'inspiration, la concentration et le temps nécessaires à ce type d'entreprise. Vingt cinq publications seulement, plus particulièrement axées sur la poésie notamment "Elle était si gentille" (79) qui a rencontré un certain lectorat, un petit poème en prose "Le Hasard" (76), "Femmes de Ciudad Juarez", (145), poème assez sombre et dur auquel je tiens beaucoup, et "Pure" poème très personnel (51).
Plusieurs chroniques ont retenu l'attention dont "Eugénie Brazier ... Fille et Mère", championne toutes catégories cette année (186), l'histoire de cette "Mère lyonnaise" illustre, ayant intéressé les lecteurs, enfin ma chronique relative au grand roman de Kazuo Ishiguro "Les Vestiges du jour", livre ô combien important dans mon panthéon littéraire, a rencontré un certain lectorat (133). Pour le reste j'invite chacun à parcourir le blog et à picorer ici et là et faire son miel selon son inspiration.
Autre aspect important et non négligeable, qui augmente l'audience du blog, est la création du compte Twitter de Vert Céladon, qui me permet de rencontrer directement des lecteurs intéressés par les thèmes que je traite et qui partagent mes centres d'intérêt.
Par ailleurs, je voudrais revenir sur un projet qui me tient à coeur, relatif au changement de site hébergeur, afin de donner au blog une configuration un peu moins classique et plus dynamique dans sa mise en page. Il s'agit là d'une opération d'envergure et délicate, à laquelle je réfléchis depuis un certain temps et qui nécessite l'aide technique d'un spécialiste, lequel a déjà opéré quelques modifications l'année dernière. A suivre donc ...
Je voudrais également évoquer quelques découvertes littéraires importantes durant cette année 2015, en citant le grand américain James SALTER, récemment disparu, Louise ERDRICH, une américaine encore, très intéressante romancière d'origine amérindienne, et plus récemment, le Hongrois Sandor MARAI, dont l'oeuvre se rapproche de celle des grands Viennois et qui se révèle passionnante. Pour la littérature française, je citerai la jeune Sophie DIVRY, originale et plus profonde qu'il n'y parait, dont l'un de ses ouvrages "La condition pavillonnaire", a fait l'objet d'une de mes chroniques en 2014.
Pour finir, je veux redire mon admiration pour ce géant des lettres sud-américaines qu'est Roberto BOLANO, écrivain chilien, exilé et mort en Espagne il y a quelques années, dont le monumental "2666", roman monstre, à la construction extraordinaire, m'a inspiré le poème "Femmes de Ciudad Juarez", à défaut d'une chronique, que je considère comme quasiment impossible, me poursuit et chemine en moi, tout en approfondissant le reste de son oeuvre remarquable, de même que sa poésie.
Je voudrais également évoquer quelques découvertes littéraires importantes durant cette année 2015, en citant le grand américain James SALTER, récemment disparu, Louise ERDRICH, une américaine encore, très intéressante romancière d'origine amérindienne, et plus récemment, le Hongrois Sandor MARAI, dont l'oeuvre se rapproche de celle des grands Viennois et qui se révèle passionnante. Pour la littérature française, je citerai la jeune Sophie DIVRY, originale et plus profonde qu'il n'y parait, dont l'un de ses ouvrages "La condition pavillonnaire", a fait l'objet d'une de mes chroniques en 2014.
Pour finir, je veux redire mon admiration pour ce géant des lettres sud-américaines qu'est Roberto BOLANO, écrivain chilien, exilé et mort en Espagne il y a quelques années, dont le monumental "2666", roman monstre, à la construction extraordinaire, m'a inspiré le poème "Femmes de Ciudad Juarez", à défaut d'une chronique, que je considère comme quasiment impossible, me poursuit et chemine en moi, tout en approfondissant le reste de son oeuvre remarquable, de même que sa poésie.
J'espère vivement dans l'avenir, pouvoir conserver l'énergie qui m'anime, bien qu'elle m'ait un peu fait défaut lors de cette année 2015, afin de continuer à porter VERT CELADON dont je ne remercierai jamais assez ses lecteurs, de leur attention et de leur fidélité.
Christine FILIOD-BRES
Le 2 janvier 2016
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