Et si on laissait tranquille Edward HOPPER !
J'ai appris récemment, que le fameux tableau d'Edward HOPPER, "Nighthawks", était actuellement projeté en 3D dans une vitrine, au pied d'un ancien gratte-ciel de New York.
Ce serait bien qu'on laisse un peu tranquille Edward Hopper, dont les toiles, du train où vont les choses, vont se retrouver reproduites, sur les tasses, les stylos, les coussins, les plateaux-repas, à l'instar d'une Marilyn Monroe ou d'une Audrey Hepburn, dont l'image est déclinée partout ad nauseam. Pour ne rien dire d' Ernesto Guevara, dont la figure symbolique, est totalement dévoyée. On peut d'ailleurs se demander ce qu'il en penserait, s'il revenait en ce monde, lui qui avait abandonné le pouvoir pour s'engager dans une aventure incertaine, et finir dans les circonstances tragiques que l'on sait. Il faut aussi évoquer le pauvre Vincent Van Gogh, qui ne vendit pratiquement pas une toile de son vivant, et dont l'exploitation marchande est orchestrée à l'échelle planétaire.
Même si Hector Obalk a dit que Hopper n'était pas un bon peintre, ce dont je ne lui tiens absolument pas rigueur, son oeuvre se suffit largement à elle-même, et n'a nul besoin d'être la proie de cette marchandisation rampante.
Edward Hopper - "Nighthawks" - 1942 - The Art Institute of Chicago
Glenn Miller & his orchestra - Moonlight serenade - 1939
Christine Filiod-Bres - 9 septembre 2013
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