Sur la route de Metsovo
La route est âpre et longue
Au soleil mordant de l'Epire
Le vent dans la montagne
A séché mes yeux
Et le Pinde est si beau
Dans la vallée grandiose
Tourne un faucon pèlerin
Enfin, c'est Metsovo
Au granit si sombre
La Maison Averoff
Et des vieux sur la place
Ils se parlent entre eux
Repliés sur leur canne
Des maquis de la guerre
Ils ont un souvenir grave
Ils égrènent un chapelet
Que l'on dit koboloï
Dignes, ils me saluent
Un doux sourire aux lèvres
Plus loin, la cloche sonne
Dans la chapelle obscure
Venu du fond des âges
Le Pantocrator veille
La flamme des bougies
Fait trembler les icônes
C'est dimanche à Metsovo
Dans le grand Epire du Nord
Christine Filiod-Bres - 5 mai 2013
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